Leixoes est un port de commerce et de pêche dans lequel se trouve une marina pour les plaisanciers. L’air est pollué, l’eau est immonde et pleine de détritus, les paquebots circulent jour et nuit… Mais ce port à l’avantage d’être proche de Porto et d’être bien déservi en transports en commun. Nous y avons fait de belles rencontres dont David et Wendy, un couple de hollandais très sympatique, et Vincent, un français qui nous a bien aidés.
Nous sommes restés « bloqués » deux semaines dans ce port par manque de vent. Nous avons pris conscience que notre programme dépendait totalement de la météo. Nous devions rejoindre nos amis Lucas H. et Charline à Lisbonne vers le 20 novembre et avions prévu d’y aller en voilier. Nous y sommes finalement allés en train et en avons profité pour nous arrêter en chemin pour visiter Coïmbre, une ville étudiante qui nous a beaucoup plu. Lucas L. part pour l’Espagne tandis que nous retrouvons nos futurs équipiers à Lisbonne.
De retour à Porto après notre escapade, nous vivons notre deuxième frayeur à bord. Nous avions décidé de partir pour Figueira da Foz, une ville située entre Porto et Lisbonne, pour commencer par une « petite » navigation avec nos deux nouveaux équipiers avant de partir pour la traversée jusqu’à Porto Santo, une petite île à coté de Madère. Nous quittons le port, hissons les voiles (GV et trinquette), nous sommes encore près des côtes lorsque Lucas, qui est à la barre, s’écrie « la barre a lâché, je n’ai plus de direction ! » Au début, nous pensons tous à une blague mais nous nous rendons vite compte qu’il ne plaisante pas. Le cable de direction de notre barre à roue nous a bien lâché d’un coup ! Nous affalons les voiles, mettons le moteur en route et rentrons au port à l’aide d’Antonio. De retour au port, Vincent, un navigateur français qui vient d’arriver lui aussi, vient nous donner des conseils pour effectuer la réparation. Nous avions un câble de secours et les garçons ont ainsi pu réparer le secteur de barre rapidement.
Nous en profitons aussi pour coller notre nom à l’arrière du bateau, enfin !
Et nous envoyons Lucas accrocher le bout qui nous permettra de hisser le pavillon.
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